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La première communion
Tous les enfants qui vont au catéchisme aspirent au jour de leur première des communions. L’enfant y a été instruit des évangiles qui retracent la vie de Jésus de Nazareth et de son témoignage de l’Amour de son Père pour tous les hommes de la Terre. L’Eucharistie ou communion est l’un des 7 sacrements de l’Eglise.
Communier, c’est faire mémoire de ce que Jésus a enseigné à ses apôtres lors de son dernier repas avec eux.
Pour laisser un peu de Lui-même à ceux qui l’aimaient, Jésus leur a dit ceci : Prenez et Mangez ce pain. Ceci est mon corps. Prenez et buvez ce vin , ceci est mon sang livré pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. Le prêtre prononce à chaque messe, depuis 2000 ans ces paroles du Christ. Le prêtre « consacre » le pain de l’hostie et le vin qui deviennent Corps et Sang du Christ.
Vous reconnaitrez les chrétiens à la fraction du pain et à la façon dont ils s’aiment.
Le Christ, Fils de Dieu vient vers nous avec humilité. Né dans une étable, puis lors de son dernier repas se donne à nous sous la forme du pain.
Dans le cœur des enfants qui ont reçu cet enseignement, le jour de cette première rencontre avec Jésus est très important. Ils sentent que Jésus les aime particulièrement. C’est un exemple de vie bien à leur mesure. Jésus qui savait parler aux docteurs de la Loi, aimait les êtres dont le cœur est simple et celui des enfants particulièrement : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre le miens c’est à moi que vous le ferez ».
La cérémonie aujourd’hui :
Suivant les habitudes de chaque paroisse, plusieurs enfants font leur première communion en même temps, au cours d’une messe dominicale.
Ils ont reçu le sacrement de réconciliation avant ce grand jour pour préparer leurs cœurs.
Parrains et marraines de baptême, parents, grands-parents sont autour d’eux pour leur montrer qu’ils prennent au sérieux ce moment important.
La messe est animée pour eux et ils sont l’objet de l’attention de toute la communauté paroissiale.
Chants, lectures faites par les enfants. Le prêtre prononce une homélie toute à leur intention.
Il est souvent demandé aux familles de privilégier un habit blanc en signe de pureté. Le choix d’un habit, comme pour le baptême ou le mariage accentue les bonnes intentions liées à l’évènement.
Ce n’est pas un jour comme les autres, les regards convergeront vers l’enfant rendu plus éclatant et lumineux et cela accroitra en lui, l’idée qu’il vit un moment très heureux et unique.
La cérémonie autrefois
Elle était beaucoup plus répandue car la foi était vive partout. Arrivé à « l’âge de raison » soit 7 ans, l’enfant était prêt . En effet, l’ambiance religieuse omniprésente était son pain de tous les jours. Et même s’il assistait au catéchisme avec le curé du village, Il était déjà instruit en famille de l’esprit des évangiles. Prières journalières en famille, messes dominicales, ferveur en temps d carême ou du temps d l’Avent. L’éducation des enfants était basée sur les principes de l’Evangile. Amour du prochain, pardon.
C’était au cours de la messe de l’Ascension le plus souvent, fête religieuse qui marque marque le dernier moment où, Jésus ressuscité, en présence de ces apôtres est élevé au Ciel.
L’enfant était habillé de blanc aussi, mais avec plus d’insistance, plus de faste.
La fête familiale
Pour la première communion qui marque aussi le rituel de l’âge de raison, cet âge ou l’enfant est capable de comprendre le monde qui l’entoure. Il devient plus responsable de lui-même. C’est l’âge à partir duquel le jeunes garçons romains étaient confiés à la gouvernance de leur père après l’attache exclusivement maternelle.
Ce passage, inscrit dans nos rythmes biologiques coïncidèrent longtemps avec les sacrements, les fêtes liturgiques.
La fête familiale pour cette pratique n’en était que plus fastueuse.
Les cadeaux
Les cadeaux inévitables étaient de toutes sortes, comme aujourd’hui. La famille réunie cherche toujours à faire plaisir. Et, parmi les cadeaux qui « restent », les bijoux que l’on se transmet de génération en génération.
La médaille de communion était autrefois en lien direct avec l’évènement. Son effigie était donc un enfant recevant la communion de la main du Christ. Souvent était choisi un calice surmonté d’une hostie entouré de grappes de raisins et d’épis de blé, symbolisant le pain et le vin de la communion.
Dans le contexte de l’époque ce médailles étaient portées facilement.
Aujourd’hui, l’esprit est différent, moins présent mais très fervent. Une médaille d communion est l’occasion d’offrir une médaille de la Vierge, d’un enfant Jésus ou d’une simple petite croix. Ces symboles sont forts et essentiels. Et répondent aujourd’hui à une soif de spirituel et de paix.
La première communion, début ou fin d’une approche spirituelle ?
Si la première communion, autrefois, était un évènement marqué par une jolie fête familiale, elle était bien la communion à laquelle succèderaient toutes les autres, dimanche après dimanche.
Aujourd’hui, les enfants qui font la première communion sont très peu nombreux . La plupart d’entre eux viennent de familles ne pratiquant leur foi qu’épisodiquement.
Le terme « première des communions » semble s’imposer. Il prête tout de même à réfléchir.
La « première des communions » a l’air de dire désespérément : « souvenez-vous qu’il doit y en avoir d’autres ! ».
Tous ces enfants que l’on retient 3 années au catéchisme avant de faire leur première communion, ne sont plus poussés à persévérer, ni par la communauté , ni par des parents qui ne pratiquent guère. Que transmettront-ils à leurs propres enfants ?
S’ils ont été baptisés et fait leur première communion, ils pourront un jour, s’ils le désirent, se marier à l’église.
Au-delà des formalités, l’Amour.
Les traces qui en resteront, seront plus profondes si elles ont été répétées. Mais les messes peuvent être difficiles à supporter si l’on n’a pas compris que c’est Jésus que nous y rencontrons. Ce Jésus présent dans l’hostie. Il est un support à la Foi. Jean, Luc, Marc, Matthieu, nous racontent dans le livre des évangiles, ce que Jésus disait : « Laissez venir à moi les petits enfants, ne les empêchez pas, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent » Marc 10 13-16. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »